Ô commencement …

Un médecin …

Au 19ème siécle (1800), un médecin-pasteur itinérant du nom de Andrew Taylor Still (1824-1917), fils de médecin-pasteur-itinérant, vivant au centre des États Unis dans un confort digne de « la petite maison dans la prairie » ou des « far-west » de pionnier, remontant les rivières et traversant les forets à la recherche d’or ou de lieu propice à la création de nouvelles ville ou de nouvelles routes, dans un contexte de guerre de sécession, il verra plusieurs membre de sa famille, de ses proches et de nombreux soldats mourir de causes plus ou moins communes, le laissant dans un profond désarroi et une grande colère vis à vis de la médecine de son époque. 

… qui réinvente la médecine !

C’est dans ce contexte à la limite du connu et de l’inconnu qu’il décide de recommencer l’étude de l’anatomie du corps sous un regard nouveau : la capacité d’autorégulation du corps (1er principes de l’ostéopathie) (voir également : deux médecines deux regard une complémentarité). Ces années de médecines aux limites de la nature sauvage et de la civilisation lui ont appris que confiné avec des humains atteints de maladie contagieuses toutes les personnes présentes ne tomberont pas malades ! Alors qu’il était impossible que les virus, microbe, bactérie et parasites ne les évitent. C’était bien pour Andrew Taylor Still une preuve pour lui que « la médecine » qu’il avait apprise était incomplète.

Un médecin qui « creuse ses connaissances »

Il entreprend alors un double travail d’étude : d’une part, reprendre et approfondir ses connaissances de l’anatomie humaine. Il dira plus tard à ses étudiants : « il y a trois choses à savoir parfaitement pour être ostéopathe : l’anatomie, l’anatomie et l’anatomie ! ». D’autre part, comprendre et ressentir dans ses mains comment fonctionne un corps sain, un corps qui ne tombe pas malade quand il est confiné avec d’autres personnes malades et contagieuses. 

Un médecin qui persévère

Il passera ainsi de nombreuses années à étudier l’anatomie, à palper les personnes en bonne santé qui ont côtoyer des malades et qui ne l’ont pas été, pour ensuite, aller palper les vrais malades et tenter au début, réussir ensuite, à détecter les « pertes de mobilités » qui empêchent la vie de circuler et permettent ainsi à la maladie de se développer. 

Ceci est l’origine, la naissance de l’ostéopathie et de son principes fondateur : la capacité d’autorégulation du corps ! (Iien vers deux médecines…)

Dans sa quête à « comprendre » le fonctionnement du corps humain et toujours en lien avec son ressenti et les résultats observer, Andrew Taylor Still tire beaucoup de conclusions. Certaines nous paraissent aujourd’hui désuète au regard de nos connaissances, mais beaucoup restent encore de nos jours avant gardistes. Je ne citerai ici que les 3 principes de traitements : la relation structure/fonction – la loi de l’artère – la loi de globalité/unicité.

La naissance de l’ostéopathie

Une nouvelle médecine :
La médecine du mouvement

Toute cette recherche, ce principe fondateur et les 3 lois de traitements ont donné naissance à un principe qui fait la synthèse de tout ça : « le mouvement c’est la vie ». Par vie entendez « la bonne santé », « la non maladie ». (Pour approfondir les principes et les lois suivre lien vers principes).

Ensuite, il ouvre la première école d’ostéopathie vers 1874, certains de ses premiers élèves seront également des pionniers qui n’hésiteront pas à explorer de nouvelles voies, découvrir de nouvelles facettes ou de nouveaux univers sans jamais perdre de vue ou renier ou mettre en défaut les 5 principes fondateurs, tellement ils sont fondamentaux.

Pour ne citer que les plus connus et reconnus : 

  • John Martin Littlejohn qui aménera à l’ostéopathie la physiologie qui s’ajoutera aux 3 études de l’anatomie. 
  • William Garner Sutherland qui découvrira et expérimentera essentiellement sur lui même toutes les facettes de la relation crânio-sacrée.

Suivirent d’autres pionniers tels que :

  • Rollin Becker, Viola Frymann, Beryl E. Arbuckle, …

En France, de nombreux ostéopathes de qualités vont contribuer à développer, approfondir et enseigner et mettre à jour les connaissances ostéopathiques avec les connaissances de notre époque. Pour ne citer que ceux que j’ai eu la chance de croiser ou de côtoyer :

  • Francis Schillewaert, Alain Lignon, Alain Croibier, Jean-Pierre Barral, Pierre Tricot, Alain Gassier, Martine Auran, Bernard Minodier, Elisabeth Tissot, Daniel Ferrero, … et tellement d’autres.

Je ne peux terminer cette partie sur les origines de l’ostéopathie sans parler des travaux du Dr Jean Louis Brinette, fondateur de l’étiomédecine. Ce travail est à mon sens tellement énorme qu’il constitue à lui seul comme « nouvelle origine », un nouveau point de départ pour l’ostéopathie de demain qui laisse présager de grande avancée pour les décénnies à venir. De ce point de vue, d’origine de l’ostéopathie de demain, je suis ravi d’avoir croisé le dr Brinette et de travailler avec Francis Schillewaert, Marc Chevassus et Daniel Ferrero. (Lien vers 2.1.3 évolution et tendance de l’ostéopathie)

Je les remercie !