Épigénétique et ostéopathie 2/2

Comment se transmettent les traumatismes de génération en génération ?

Ou comment hérite t on des souffrances de nos parents (grands parents) ?

Pour commencer, je vous invite à visionner cette courte vidéo évoquant la découverte et la mesure d’un traumatisme familial sur 3 générations : attention nous sommes au coeur d’un véritable drame familial, Vidéo : la mémoire de nos souffrances sur l’ADN. En synthèse, les traumatismes et chocs de nos vies vont marquer notre ADN qualitativement et quantitativement et peuvent se transmettre sur au moins trois générations.

Peut-on agir sur ces traumatismes épigénétiques transgénérationnels ?

Aujourd’hui la recherche scientifique nous indique que le marquage de l’ADN peut se transmettre mais peut également se réduire jusqu’à disparaître dans les meilleurs cas. Comme nous l’avons dans les vidéos de l’article précédent, les scientifiques s’accordent pour dire que l’alimentation, l’activité physique, la qualité des relations familiales (et sociales), la capacité à gérer le stress, notre rapport au plaisir et la gestion des émotions (Voir article corps-émotions-conscience) sont toutes des portes d’entrées pour influencer l’évolution de ces marquages sans pour autant être miraculeux.

L’apport de l’ostéopathie et de l’étiomédecine sont elles une avancée ?

Comme nous venons de le voir la recherche scientifique (EBM) dans ce domaine est encore aux balbutiements voire n’a même pas encore envisagé de thérapie, car il y a encore énormément d’inconnues et de paramètres à étudier. En effet, pour que les nouvelles découvertes soient intégrées dans les protocoles médicaux il faut de nombreuses études et années de recherches. Ces sont les thérapies dites « déductives » qui ont besoin de s’assurer que les nouvelles techniques thérapeutiques agissent sur le plus grand nombre de personnes et sans danger.

Comme l’histoire de l’ostéopathie nous l’a montré (voir article : l’ostéopathie, Origine, principes et évolution) elle se positionne dans le champ des médecines dites « analogiques ». L’étude de l’anatomie, de la bio mécanique, de la physiologie ainsi que le travail empirique sur les patients permettent de tirer des « principes » de traitements qui ne sont pas des  

« recettes ». Nous avons vu également que les techniques ostéopathiques ont évolué au fil des décennies en suivant généralement de prêts les grandes avancées scientifiques (voir : la partie évolution de l’article en lien ici). Aujourd’hui, la place nouvelle de l’épigénitique et des émotions dans les processus d’apparition et de transmission des maladies ou dysfonctions nous demandent de voir encore plus loin les relations entre ces découvertes et les outils que nous avons à notre arsenal ostéopathique.

C’est dans ce contexte que l’outil thérapeutique étiomédecine (tel que nommée par son découvreur) apporte une réponse à l’évolution ostéopathique. Tous les principes ostéopathiques sont respectés, seule leur application est élargie un peu à la manière d’une pyramide dont on découvrirait qu’elle possède une base plus large que celle connue jusque là. Cela fera peut être l’objet d’un article ultérieur. Retenez ici que le coeur du travail thérapeutique avec l’outil étiomédecine est de permettre à l’information émotionnelle (qui ne circule plus correctement du corps vers le mental (cerveau)) d’être remise en mouvement si c’est possible.

Pour tenter de répondre à la question si l’ostéopathie et l’étiomédecine sont des avancées, nous pouvons considérer deux aspects. Premièrement, rappelons que l’ostéopathie et l’étiomédecine sont des pratiques thérapeutique que nous pouvons ranger dans la catégorie des thérapies «analogiques ». Elles font souvent le vivier des idées qui seront les futures centres de recherche (EBM : Évidence Based Medecine) en médecine. Il suffit de voir le nombre d’études plus ou moins sérieuses qui cherchent aujourd’hui à « valider » l’ostéopathie et d’autres thérapies. Quoi qu’il en soit de nombreuses thérapies mettaient en avant l’importance des émotions et ou des « mémoires transgénérationnelles » depuis des décennies. Ces mêmes théories étaient dénigrée, voire jugée dangereuse, par la médecine et les sciences dures.

En vous rendant chez l’ostéopathe vous entrez dans un univers où l’observation, l’étude des connaissances du moment, le ressenti, beaucoup d’expériences cumulées sur des générations d’ostéopathes vont servir votre ostéopathe pour tenter de trouver sans « recettes » un chemin pour accompagner votre corps vers une capacité harmonieuse d’autorégulation. (Voir les principes fondateurs de l’ostéopathie). Il n’y a pas de garantie de réussite mais une promesse de générer une expérience qui additionnée aux expériences passées et futures permettra de démêler les énigmes du vivant afin de poursuivre l’évolution de notre humanité.

À bientôt pour de nouvelles expériences

Boris

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Épigénétique et ostéopathie 1/2

L’épi génétique, nos comportements et nos mémoires

L’épi génétique est l’étude de l’ensemble des phénomènes qui ont une influence sur la génétique, c’est à dire sur notre ADN.

Il y a déjà eu beaucoup d’encre qui a coulé en psychologie sur les liens entre le vécu de nos parents (ou grands-parents) et qui influencerait nos choix, comportements, peurs, blocages, etc. Jusqu’au debut des années 2000, les sciences « médicales » ne permettaient même pas d’imaginer les mécanismes en œuvres au niveau du corps pour matérialiser un tel transfert d’informations (de souffrances). Depuis les années 2010, des hypothèses et des travaux de recherches sont publiés qui explorent ces facettes intuitives jusque là de notre relation à nos ascendants (ancêtres). Je veux parler de l’épigénétique, cette nouvelle branche de la génétique qui étudie tous les phénomènes qui influencent l’expression, ou non, d’un gène contenu dans notre ADN.

De l’ADN codant à l’ADN « poubelle »

Les premiers seront derniers …

Pour faire simple, notre ADN contient de façon codée l’ensemble des recettes nécessaire à notre fonctionnement, il contient aussi des recettes qui créent des phénomènes qui ne sont pas très efficaces pour la vie, mais également des recettes qui vont dans le sens contraire à la vie, la maladie. Ce sont dans ce cas les maladies dites « génétiques ». Durant les années 1990, les chercheurs étaient persuadés que 90 pour-cent des connaissances du vivant étaient acquises et que les « recettes du vivants » étaient à portées de mains. C’était sans compter sur ce qu’ils appelaient à l’époque « l’ADN poubelle ». En effet, cet « ADN poubelle » (Junk DNA, en anglais), plus ou moins 85% de l’ADN total, à montré qu’il influençait l’ADN dit « codant », c’est dire que l’ADN poubelle influençait par stimulation ou inhibition l’expression des « recettes » contenue dans l’ADN codant. Dès lors, un nouvel « univers » s’ouvrait aux chercheurs et repoussait d’autant les limites de nos connaissances, repoussant également le rêve de certain concernant la « recette du vivant ».

Ok, l’ADN poubelle, qui, on le pensait avant les années 2000, servait d’archive, se retrouve propulsé dans les années 2010 à jouer le role de régulateur de l’ADN codant.

Comment cet ADN « poubelle » influence t il l’expression de l’ADN codant ?

C’est par nos comportements !

Et oui, vous avez bien lu ! Nos comportements ont un impact sur l’ADN de chacunes de nos cellules et leur expression tendant vers la bonne santé ou le mal être et la maladie. Ne tardons plus voici les 5 grandes catégories de comportements qui ont un impact sur notre ADN et notre santé.

  • Notre rapport à l’alimentation
  • notre rapport à l’activité physique
  • notre rapport au plaisir
  • la qualité de nos relations familiales et sociales
  • notre manière de gérer le stress

Une analyse rapide nous incite a conclure que nous devons faire attention à ce que nous mangeons, à faire du sport, à éviter les relations « toxiques », à éviter le stress et à se faire énormément plaisir !

Ben oui et non ! En fait, il semble que la qualité de ce que nous mangeons n’importe qu’en partie, le comment mangeons nous importe tout autant. Mangeons nous avec plaisir et ce plaisir est il partagé ? Le rapport au plaisir dans cette liste change toute la compréhension de cette liste. Ce qui importe n’est plus le « quoi » mais le « comment » !

Le plaisir au centre de nos vies, de notre ADN et de notre santé !

Nouveau programme le plaisir, mais attention aux pièges !

C’est un super programme ça ! Plaisir pour tout le monde et la bonne santé au bout du chemin ! Ce nouveau programme semble tout droit sorti d’une publicité ou d’un nouveau programme minceur miraculeux.

Oui, aujourd’hui, la recherche en épigénétique se tourne vers l’influence de nos comportements cités plus haut sur notre santé globale. Le plaisir est au centre de ces études, mais attention, il y a plaisir et plaisir. Ce sont probablement les mêmes différences qu’il y a entre bien être et exaltation, apaisement et excitation, … . Il y a donc le plaisir (constructeur) qui mène à la bonne santé et le plaisir (destructeur) qui mène à la maladie progressivement.

Par ailleurs, ce sont les dernières découvertes et le piège est évidement d’oublier toutes les autres causes et conséquences connues. Nous ne faisons que découvrir de nouvelles choses, les anciennes ne sont pas abolies pour autant. Mais allons voir ce que nous apprends l’épi génétique sur les maladies et les mémoires transgénérationnelles ici.

Pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance en épigénétique je vous propose une petite séléction de vidéos de vulgarisations ci dessous :

Suite de l’article épigénétique et ostéopathie : les mémoires transgénérationnelles

à suivre ici …

Hydratation

Les 3 clefs pour gérer son hydratation

1. Boire pour uriner

2. Compenser les boissons qui déshydratent

3. Comprendre mes besoins en sel

Vous avez souvent mal à la tête, des maux de ventre, de la constipation, le sommeil agité, sujets aux tendinites, la peau sèche, des crampes et de la raideur musculaire, une fatigue plus ou moins permanente, des performances sportives ou physiques en baisse, … vous êtes peut être en déshydratation. Cet article est fait pour vous.

1. Boire pour uriner

2,5 litre d’apport hydrique par jour

Le corps humain à besoin d’un apport moyen de 2,5 litre d’apport hydrique par jour en condition de température modérée et avec un taux d’hygrométrie moyen de 60% d’humidité et sans effort physique. Ce volume comprends tous les liquides apporté au corps : l’eau des aliments, fruits, légumes et potages essentiellement ; ainsi que toutes les boissons.

Comprendre d’où viennent ces 2,5 litres minimum de besoins en eau par jour.

La transpiration

À minima, sans effort et sans canicule, nous perdons 1/2 litres d’eau par la transpiration par jour. Ce volume de transpiration est soumis à de fortes variations qui dépendent d’une personne à l’autre, des efforts, du stress, de la chaleur, de l’humidité ou de la sécheresse de l’air et de la chaleur ambiante. La perte d’eau peut aller jusqu’à plus de 10 litres en situation extreme de chaleur et d’effort. Notez d’ores et déjà que la transpiration s’associe plus ou moins à la perte de sel selon des variations individuelles.

La respiration

Nous n’y pensons pas spécialement mais nous perdons au minimum 1/2 litre d’eau par évaporation de la salive par la respiration. Ce volume augmente avec la chaleur, la sécheresse de l’air ambiant, l’activité physique et le temps de parole. Lorsque la nuit vous avez la bouche sèche c’est à cause de l’évaporation de votre salive, lorsque vous parlez beaucoup ou lorsque vous faites beaucoup de sport c’est le même phénomène. Attention également et particulièrement aux lieux qui sont climatisés. En effet, la climatisation déshumidifie l’air parfois sous le seuil de 50% ce qui provoque une évaporation plus rapide de la salive. Par exemple, une nuit dans un hotel climatisé avec une humidité inférieur à 50% nous pouvons perdre 1,5 litre d’eau uniquement par l’évaporation de la salive par la respiration.

Les urines

L’urine couramment appellée « le pipi » est composée majoritairement d’eau et de déchets plus ou moins toxiques pour notre corps qui sont éliminé par les reins. Il est conseillé d’uriner minimum 1 litre par 24 heures, idéalement 1,5 litre afin de permettre au corps de bien évacuer toutes les toxines par les reins. Uriner plus que 1,5 litre/jour n’est pas nécessaire voire cela peut « fatiguer » les reins. Par contre, uriner moins de 1 litres/jours plusieurs jours, semaines, mois ou années durant, va provoquer une accumulation de toxines dans le corps provoquant un terrain propice à certaines maladies. Notez que dans les déshydratation sévère et si la personne urine moins de 500ml (1/2l) par jour, elle s’intoxique en moins d’une semaine avec des risques graves pour la santé. Donc, uriner entre 1l et 1,5 litre/24h est important pour protéger votre corps et vos reins.

Les maladies

Il y a également un certains nombres de maladies qui nous amènent à perdre de l’eau. Nous devons penser tout d’abord à la diarrhée et aux vomissements qui sont des pertes d’eau importantes et rapides qu’il faudra compenser, mais également au diabète, aux problèmes de prostate, aux médicaments qui ont une composante diurétique. Tout ce qui est diurétique fait uriner plus que la normale.

Boire pour uriner

Nous venons de voir que les pertes d’eau peuvent être très variées (transpiration, respiration, maladies, urines) et surtout difficiles à évaluer. Il est plus facile de faire une estimation de la quantité d’urines que nous sortons que d’estimer la quantité de salive qui s’évapore ou de transpiration que nous évacuons. C’est la quantité de nos urines qui peut nous renseigner le mieux sur notre gestion de l’eau dans le corps. Évaluer combien nous urinons n’est pas le seule point dont nous devrons tenir compte mais un point important. Nous verrons dans la suite de cet article les autres points à garder à l’esprit.

Avant de poursuivre, notez déjà qu’une miction moyenne est de 200 ml (un pipi moyen). Pour vous faire une idée vous pouvez faire un test dans un gobelet doseur chez vous une fois ou deux afin de bien vous rendre compte. Cela vous permettra de calculer le nombre de pipi idéal pour vous. En moyenne, nous devrions aller uriner 7 fois par 24h. Un peu moins pour les  « grande vessie » et un peu plus pour les petites vessies. Si vous urinez moins que 5 fois par 24h en moyenne cet articles est très certainement fait pour vous. Si vous urinez 7 fois par jour ou plus lisez la suite car vous pourriez apprendre des choses et comprendre pourquoi vous avez des symptômes de déshydratation ou vous pouvez directement prendre un rdv avec votre thérapeute ou moi même (ici).

2. Compenser les boissons qui déshydratent

Pour bien comprendre ce qui suit, il faut avoir en mémoire que certaines boissons sont « diurétiques » c’est à dire qu’elles provoquent l’évacuation d’une plus grande quantité d’eau que celle qui est bue. Par exemple, le thé et les tisanes, personnellement j’en bois une j’en urine deux.

J’ai trouvé 4 grandes catégories de boissons qui déshydratent, c’est à dire, pour lesquelles nous urinons toujours plus de volume d’eau que ce que nous avons bu :

  • Les thés et les tisanes
  • le café
  • l’alcool
  • les boissons sucrées

Pour chacune de ces catégories comptez un verre d’eau 20-25 cl pour compenser. C’est à dire, pour un mug de thé bu je bois un verre d’eau de 25 cl, pour un café (expreso) je bois un verre d’eau 20 cl, pour une unité d’alcool (une bière, un verre de vin, 4cl d’alcool fort, …) je bois 25 cl d’eau pour compenser et enfin, pour chaque cannette de soda ou de verre de sirop je bois 25 cl d’eau pour compenser le surplus d’urine qui va me faire perdre l’eau de mon corps.

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme …

Mise en situation, j’ai pour habitude de boire un grand bol de thé (1/2l) tous les matins, à midi je bois un café et le soir un verre de vin avec le repas. Je sais qu’un thé je l’urine deux fois donc je dois compenser par 1/2 litre d’eau, le café c’est 20 cl et un verre de vin c’est 25 cl d’eau pour compenser. Je dois donc penser à boire pratiquement 1 litre d’eau en plus (!!!!) de mes 2,5 litres de besoin (voir 1. Boire pour uriner). Soit presque 3,5 litres par contre mon thé, mon café et mon verre de vin sont comptés dans les 2,5 litres !

3. Comprendre mes besoins en sel

Quand nous lisons « sel » nous avons tous en tête le slogan de santé public : « ne pas manger trop gras, trop salé, trop sucré » et nous avons une tendance à comprendre ce message comme suit : « ne pas manger gras, ne pas manger salé et ne pas mangé sucré ». À nos enfants ou nos proches nous arrivons même à dire : « le gras c’est mauvais, le Sel c’est mauvais ou le sucre c’est mauvais ». Mais où est passé le « pas trop … » du slogan initial ??? Je vous dirais qu’il est passé à la moulinette de notre volonté de « vouloir faire mieux » et de notre tendance à simplifier les choses en les mettant dans une seule case à la fois : c’est bon ou c’est mauvais. Ce faisant, nous perdons au passage la nuance des aliments ou choses qui sont à la fois bonne et mauvaise, pour lesquelles nous ne pouvons pas faire l’impasse de la relativisation.

Coluche disait : « je suis ni pour ni contre, bien au contraire ! ». Personnellement, je vous propose, bien au contraire d’ « être pour et contre » en même temps. D’abord parce que la négation de Coluche nous mettrait dans le rien, alors que d’être pour et contre à la fois nous amène dans le tout. Cela nous amène dans les principes de globalité et d’équilibre cher à l’ostéopathie.

Aujourd’hui de plus en plus de personnes mangent « sans sel ». Cela signifie qu’elles ne rajoutent pas de sel dans leur alimentation. Cependant, elle consomment quand même le sel qui se trouve dans les aliments, légumes, fruits et viandes et qui peuvent contenir des traces infimes à importantes de sel dans leur composition. Les données de santé public nous disent qu’en 2019 en France la consommations moyenne de sel par jour et par habitant est de 12 grammes, qu’elle était de 18 il y a 20 ans et que l’OMS (organisation mondiale de la santé) préconise une consommation moyenne quotidienne de 6 grammes par adultes.

Pourquoi l’OMS préconise t elle encore 6 grammes de sel par jour et par adulte si le sel est mauvais pour la santé ? Parce que le sel est nécessaire à la vie ! Par contre, trop de sel tue la vie ! Et toute la nuance est là !

À quoi sert le sel pour notre santé ? Le sel dans notre organisme sert à remplir un très grand nombre de fonctions, mais il est surtout obligatoire pour retenir l’eau dans notre corps. Or, l’eau c’est la vie. Sans eau les fonctions vitales se détériorent rapidement. Pour remettre, les besoins vitaux dans l’ordre : d’abord l’oxygène quelques minutes d’absence et nous mourrons. Ensuite, l’eau, quelque jour sans eau et nous mourrons. Troisièmement, l’alimentation, sans manger plusieurs semaines nous mourrons. Suivent d’autres problèmes mais nous avons compris l’idée : sans eau pas de vie, pas d’eau sans sel, mais attention ! S’il y a trop de sel, tout se dérègle et la mort survient également.

Concrètement le sel :

  • nous avons besoin d’une quantité constante de sel par litre d’eau dans le corps. Si nous perdons de l’eau (déshydratation) nous perdons le Sel qui va avec. Si nous cherchons à nous réhydrater sans apporter du sel en suffisance nous ne pouvons pas garder l’eau.
  • Le corps est capable de récupérer presque la totalité du sel en circulation en situation de vie sédentaire et dans un climat tempéré. C’est à dire que la plupart du temps nous n’avons pas besoin de rajouter du sel à notre alimentation.
  • nous perdons du sel par la transpiration (avec une variabilité importante d’une personne à une autre), par la diarrhée et les vomissements, mais également par les urines si nous consommons des boissons qui déshydratent (voir 2. Compenser les boissons qui déshydratent).

Suis je déshydraté ?

Vous l’avez compris gérer son hydratation est important, mais comment savoir si je suis déshydraté ou pas ?

J’ai déjà écris sur le sujet et je vous invite à aller lire mon article ici.

Pour les autres, je vous invite à prendre soin de vous et de vos proches et n’oubliez pas de consulter régulièrement un professionnel de santé. Mes articles ne peuvent pas résumé des années d’études et d’expériences en quelques lignes. Il y a forcément des exceptions alors posez des questions informez vous et ressentez ce qui est pertinent pour vous.

À bon entendeur

Si vous souhaitez prendre RDV c’est ici

à bientôt

Boris

NB voici un résumé à imprimer !

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Corps – émotion – conscience

Quand les neurosciences rencontrent l’ostéopathie !

Depuis le début de l’ostéopathie, autour de 1870, il a été question de percevoir l’être humain dans sa globalité. Le corps et l’esprit ne formant qu’une seule entité globale et inséparable, reliée par l’âme, de « anima » en latin, signifiant ce qui anime, ayant donné le principe ostéopathique : « le mouvement c’est la vie ». (Voir les origines et principes ostéopathiques)

Quand les neurosciences rencontrent l’esprit fondateur de l’ostéopathie … je me régale !

Depuis plus ou moins 40 ans, le Dr Antonio Damasio, neuropsychologue américain, explore avec son épouse les méandres du fonctionnement du cerveau humain par l’imagerie médicale fonctionnelle et la psychologie clinique. Ces travaux l’ont amené à élaboré les bases des nouvelles théories de la conscience et de l’esprit. Et à la grande surprise des plus Cartésiens (qui séparent le corps de l’esprit) c’est l’inverse qui émerge de ces années de recherches.

En résumé, la conscience et l’esprit semblent se construire sur le flot continu d’émotion qui traversent notre corps. Ce flot d’émotions, étant, quant à lui, le fruit de la rencontre des informations (stimulis) en provenance de l’environnement et de l’état intérieur du corps à l’instant de cette rencontre. Les émotions étant ici le lien en perpétuel mouvement qui donne vie à l’esprit dans le corps. Sans émotions, sans ressenti, sans mouvement, pas de conscience !

L’apport de l’ostéopathie et de l’étiomédecine

Vous l’aurez compris la force des émotions c’est leurs libre circulation. C’est parce qu’elles sont en mouvement, ressenties, qu’elles peuvent monter du corps vers l’esprit sans entrave, que ces émotions remplissent leur role de socle sur lequel notre mental (conscience) peut se construire et fonctionner sainement.

L’importance du mouvement des émotions (du ressenti)

Dès que le mouvement des émotions est entravé, les fonctions mentales et physiologiques (réponses du cerveau central envoyées au corps suite à une stimulation) sont déséquilibrées, faussées ou arrêtées.

L’apport de l’ostéopathie est de ramener les patients dans l’harmonie (équilibre) du corps ce qui a pour effet de permettre au ressenti de circuler.

L’apport de l’étiomédecine (entre autre) est de permettre la remise en mouvement des émotions figées dans le corps (oubliées, refoulées ou jamais connues) permettant par la loi du « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! » de transformer par le ressenti de vielles mémoires afin de retrouver harmonie, équilibre et bien être.

Pour prendre un rdv c’est ici et je vous laisse en compagnie du Dr Damasio dans quelques vidéos :

Ainsi que les références de ses ouvrages, notez que, rien que les titres sont évocateurs :

Considération du rôle des émotions dans le raisonnement et la prise de décision, à partir de l’étude du casPhineas Gage.

Enquête sur les mécanismes de la conscience au travers de l’étude neuropsychologique de cas de patients présentant des troubles de la conscience.

Il n’existe pas de « spectateur cartésien » en nous, et Spinoza avait raison de supposer que l’esprit et le corps ont des racines communes. Le titre français ne traduit pas l’original, qui est Looking for Spinoza: Joy, Sorrow, and the Feeling Brain.

Belle journée à toutes et tous

Boris

C’est la rentrée ! Tous en consultation !

Le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour les consultations

Tous les patients seront toujours reçu avec ou sans pass sanitaire en règle.

Ils nous semble important que chacun continue de recevoir des soins quelques soit sa situation par rapport au pass sanitaire.

Les règles sanitaires sont en vigueur

Port du masque et lavage des mains au gel hydroalcoolique ou mieux au savon restent nécessaire et obligatoire pour tous comme dans tout établissement recevant du public.

La vaccination

Nous sommes là pour prendre soin de vous, pas pour faire de la politique.

Merci de partager votre opinion dans le respect du savoir vivre et cordialement. Si l’occasion se présente nous sommes ouverts à la discussion, pas aux agressions, ni aux vendictes ou au sectarisme.

Respectueusement

Boris Otten et Aurélien Helloco

Hydratation et ostéopathie

Dans l’article qui suit, vous découvrirez les signes de déshydratation. Vous apprendrez à vous évaluer et vous aurez des conseils simples, précis et pratiques pour commencer votre retour vers la bonne santé et pourquoi pas, préparer une visite chez un ostéopathe ou tout autre approche thérapeutique qui vous convient (accupuncture (MTC), médecine allopathique, autres).

L’eau pour votre corps est plus importante que votre alimentation et les médecines.

Venez découvrir pourquoi …

L’hydratation, c’est la base de toute votre santé ! Commencez par vérifier votre niveau  d’hydratation avant de consulter et ou de vous auto-médicamenter ! Et méfiez vous ! Lisez ces quelques lignes, vous serez très certainement surpris. En effet, je constate très (trop) souvent en cabinet que les gens ont des idées fausses sur l’hydratation, comment boire, combien boire, etc. Dans cet article, j’essaie de mettre en avant 20 ans d’expérience thérapeutique, scientifique et personnelle pour vous aider à y voir plus clair. Pour vous permettre de sortir des « recettes » du genre :  « il  faut boire 1l par jour », «  il ne faut pas boire de trop », «  il faut arrêter le sel », etc.

Je vais vous raconter une histoire d’eau et l’eau c’est bon pour les os.

parole d’ostéo …

Dans cet article sur l’hydratation, nous aborderons successivement :

  • Quelques chiffres
  • L’eau est la base de la vie sur terre, sans eau pas de vie, rappel !
  • Les symptomes et signes cliniques de la déshydratation
  • Les tests et l’évaluation de la déshydratation
  • Mes trois principes de base pour une réhydration et l’entretenir.
  • Synthèse sur l’hydratation (à télécharger)

Quelques chiffres

  • 2,5 litres d’apports hydriques par jour, c’est le minimum pour un homme adulte sain. Ce volume comprend l’apport hydrique alimentaire.
  • 14 litres c’est le volume d’eau nécessaire à un adulte marchant 8 heures dans le désert par 40°, humidité proche de zéro, pour rester hydraté.
  • 2 % de déshydratation peuvent diminuer de 20% vos performances sportives maximales et d’autant vos capacités intellectuelles, immunitaires, de croissance, digestives, vasculaires, musculaires, excrétrices, nerveuses, ….
  • 95% des tendinites surviennent dans un contexte de déshydratation même légère.
  • 60% d’eau en moyenne, c’est le volume d’eau présent chez l’homme adulte sain, soit 45 litres d’eau pour un homme sain de 75 kilos.
  • 50% d’eau en moyenne, c’est le volume d’eau présent chez la femme adulte saine, soit 30 litres d’eau en moyenne pour une femme saine de 60 kg.
  • l’enfant sain est constitué de 70% d’eau.
  • Mais encore, la plupart des organes du corps sont composés en moyenne de 70 à 80 % d’eau (coeur, muscles, cerveau, peau, foie, poumons, …) seuls les os n’en contiennent que 18 à 30% selon les sources.

L’eau et la vie

L’eau ! Les origines de la vie …

L’eau c’est la vie !

Tout le monde est d’accord ! C’est tellement une évidence que l’écrire ici pourrait passer pour une insulte à certain d’entre vous. Pourtant, croyez-moi, les implications de cette grande évidence ne sont pas si simples à comprendre et la mise en pratique dans la vie de tous les jours encore moins. Alors suivez-moi !

On l’a dit : «  sans eau, pas de vie ! ». La vie est apparue dans l’eau il y a quelques 3,5 milliards d’années au fond des mers selon les chercheurs. Elle s’est développée avec de nombreuses phases mais toujours avec une proportion d’eau supérieure à 50% dans tous les êtres vivants. Aujourd’hui, l’être humain est composé de 50 à 70% en fonction des phases de sa vie et de son sexe (plus d’eau chez les enfants et un peu moins chez les adultes et les séniors, et moins chez la femme que chez l’homme).

L’eau, une médecine ?

L’eau est la première médecine ! L’alimentation, la deuxième et les différentes médecines ne devraient venir qu’en troisième position !

Dans les situations extrêmes (traversée de désert, trails, ultra-trail, naufrage, grève de la faim, maladie, fin de vie, …) nous pouvons supporter de ne pas manger pendant des jours, voire des semaines mais nous ne pouvons pas nous passer d’eau aussi longtemps. Or, nous savons, pour beaucoup d’entre nous déjà, que l’alimentation est hyper importante pour notre santé. Même les messages publicitaires comportent des informations et des recommandations alimentaires pour notre santé. L’alimentation est une médecine à part entière aujourd’hui. Il suffit de voir tous les sites, articles, reportages, …, qui vantent les mérites de tels aliments, super aliments, légumes, régimes, Etc.

Ostéopathie santé évolution hydratation l’eau c’est la vie

En résumé, nous avons moins besoin d’aller chez le médecin que de manger. Si l’objectif de la médecine est de promouvoir la bonne santé, si notre alimentation est un moyen de garder notre santé, alors l’alimentation passe avant les médecines. Vous voyez la suite ?! Si l’absence d’eau provoque des problèmes de santé pouvant allez jusqu’à la mort, si l’on meurt plus vite de manque d’eau que de dénutrition, et si l’alimentation précède les médecines, alors l’hydratation est la médecine qui précède les autres médecines.

Notons en parallèle, que le sommeil est d’une importance équivalente à l’hydratation et à l’alimentation car nous tomberons malades très rapidement avec un manque de sommeil.

Pour finir, nous aurons plus rapidement des problèmes de santé par manque d’eau que par la mal-bouffe par exemple.

L’eau dans le corps humain

Comme nous l’avons vu dans la rubrique « quelques chiffres », ci dessus, la proportion d’eau dans le corps humain sain est supérieur ou égale à 50% pouvant allez jusqu’à 70% en moyenne chez les bébés et les enfants.

Dans les organes, cette proportion est encore plus grande. Entre 70 et 90% d’eau selon les organes. On imagine aisément que cette eau n’est pas là pour rien, qu’elle a une fonction, un rôle à jouer.

De la même manière nous imaginons facilement que parmi tous les organes et toutes les structures du corps, certaines sont plus vitales que d’autres. Par exemple, sans qu’il y ait me semble t il beaucoup de discussion nous pouvons accepter que la peau est moins vitale que les muscles et que les muscles sont moins vitaux que le coeur, les poumons et le cerveau.

De cette réflexion logique nous pouvons conclure, si nous acceptons le principe d’autorégulation du corps cher à l’ostéopathie et ses principes fondateurs, que dans la déshydratation le corps va privilégier les organes vitaux au détriment des organes qui le sont moins. C’est pourquoi la peau, organe vital, certes pour sa respirabilité (Voir les cas de grands brulés), mais surtout l’hypoderme riche en eau pour son élasticité sera touché en premier dans les déshydratations afin de préserver les fonctions vitales.

Symptomes et signes cliniques retrouvé dans la déshydratation

Voici une liste non exhaustive des symptômes et signes cliniques pouvant être plus ou moins présent dans la déshydratation. Attention, comme toujours en médecine il ne suffit pas d’avoir un ou plusieurs de ses symptomes pour être déshydrater. Pas de conclusion trop rapide. Comme nous le verrons il s’agira de mettre les signes en lien avec les tests que nous verrons plus loin.

Allons y pour les signes de déshydratation :

  • La soif
  • L’absence de soif (et oui à force la soif disparaît)
  • tendinites 95% des cas
  • Crampes musculaires, tétanisation (déshydratation avant manque de magnésium)
  • Raideur musculaire
  • Troubles digestifs, plutôt constipation mais parfois alternance diarrhée-constipation)
  • Peau : peau sèche, fragilité de la peau, pli cutané, bouton, acné, eczéma, cicatrisation lente ou difficile, …; ici la déshydratation n’est pas la cause mais un facteur aggravant sérieusement la tendance.
  • Fatigue
  • Coup de pompe en journée, après les repas
  • Sommeil peu ou pas réparateur
  • Sommeil agité
  • Troubles de la concentration, 
  • Perte de mémoire, 
  • Troubles de l’humeur, irritabilité, 
  • Manque d’endurance
  • Baisse des performances physiques, sportives
  • Coup de vieux
  • Absence de transpiration même à forte chaleur, attention au coup de chaleur
  • Sur le long terme : Tous les systèmes vont être affectés : HTA (par manque de volume d’eau dans le corps), arthrose (usure) des articulations du corps par manque d’eau pour remplir les articulations de liquide synovial, arthrite (inflammation) tassement prématuré des disques intervertébraux qui contiennent 60% d’eau normalement, calcification des tendons, des aponévroses et des fascias (épine calcanéènne, …) par manque d’eau les tendons, les articulations, les disques, les aponévroses, les fascias, les muscles s’échauffent et s’enflamment sous l’effet des frottements liés à l’activité physique professionnelle, du quotidien et ou des loisirs et du sport. Ce manque d’eau (déshydratation) empèche le bon refroidissement des tendons, des aponévroses et des fascias et de tous les tissus du corps entraînant l’échauffement (inflammation, tous les mots médicaux en -ite). Ensuite, avec le temps et l’absence prolongée d’eau le corps va s’adapter en calcifiant la zone. Cela permet de limiter les mouvements, donc les frottements et donc l’échauffement donc de limiter l’inflammation et les douleurs. De plus, une inflammation prolongée d’un tendon par exemple, le fragilise au point qu’il peut se rompre. Le calcifié permet au corps de prolonger la durée de vie du « tendon » avant la rupture en attendant peut être que d’elle meme la personne se remette à boire ou qu’un ostéopathe (thérapeute) avisé lui prodigue les bons conseils.

Comment évaluer votre hydratation ?

L’évaluation de votre niveau d’hydratation va comporter plusieurs étapes qui vont devoir être mise en balance pour évaluer l’importance ou l’absence de déshydratation. Comme toujours en médecine/thérapie pour être pertinent on commence à ratisser large en envisageant les causes les plus communes tout en écartant les facteurs de gravité (diagnostic différentiel).

1. Quels sont mes symptômes de déshydratation ?

Tout d’abord, puisez dans la liste ci dessus et faites la liste des symptomes que vous avez. Plus votre liste est longue plus il est important que vous suiviez les conseils qui suivent.

2. Quelle est ma diurèse ?

Bonjour, vous urinez combien ?

La question peut paraître bizarre ou déplacée et pourtant elle a une importance capitale et ambigüe pour évaluer votre hydratation. Alors détaillons quelque peu.

La quantité d’urine que vous produisez et évacuer en 24 heure est capitale parce qu’elle permet de déterminer avant toute chose les conditions dans lesquelles vos reins sont obligés de fonctionner. En effet, nos reins, au nombre de deux sont des organes vitaux. Sans reins pas de vie possible, alors qu’on peut vivre sans rate, sans vésicule, on peut perdre un membre ou un bout d’intestin. Comme le coeur, les poumons ou le pancréas, les reins sont vitaux et ont une charge de travaille extrême. C’est peut être pour cela que nous en avons deux.

Alors allons y : à l’âge adulte, le minimum vital d’urine qui doit être évacué est de 500ml sous peine d’intoxication. Il est recommandé d’uriner 1 litre pour les petits gabarits autour de 50kg et 1,5 litres pour les gabarits de 80kg. C’est donnée sont des ordres de grandeur, plus vous êtes grand et costaud plus vous devez filtrer. Les petits gabarits on ne conseille pas de descendre sous le litre d’urines par 24h.

Comment évaluer cette quantité ?

L’évaluation la plus précise consiste à mesurer vos urines en les récupérant (pot, bouteille, plat) vous aurez ainsi une idée précise de vos mictions. En répétant plusieurs fois la mesure vous aurez une idée de la quantité moyenne. Vous pourrez ensuite avec une certaine précision compter les nombres de mictions par 24h et multiplier par votre miction moyenne. C’est la manière la plus précise de vous rendre compte. Sachant qu’il y a de grande différence d’une personne à l’autre.

Pour les autres, Il reste à supposé que vos mictions sont dans la moyenne. Dans ce cas, vous pouvez estimer entre 150 et 250 ml soit minimum 5 urines par jour pour les petits gabarits n’ayant pas une petite vessie et 10 mictions par jour pour les grands gabarits ayant une petite vessie. La moyenne des moyennes se situant entre 7 et 8 urines par 24h.

Attention, l’évaluation de la quantité d’urine peut également être ambiguë !

En effet, comme nous le verrons plus loin, certaines personnes urines suffisamment voir beaucoup plus que les estimations ci dessus et pourtant elles sont déshydratées. Ne lâchez rien, on vous explique pourquoi ci dessous.

3. Le test du pli cutané

Ce n’est pas une question d’âge, ni d’hérédité !

Ce test est simple et significatif. Il est enseigné dans les écoles d’infirmières et pratiqué dans les ehpads (maison de retraite).

Il s’agit de prendre un pli de peau entre deux doigts sur le dos de la main en ayant préalablement relevé le poignet afin de laisser la peau revenir le plus naturellement à sa position initiale permettant ainsi d’évaluer ce retour.

Test du pli cutané
Position idéale du test du pli cutané du poignet.

Si le retour n’est pas instantané c’est déjà un signe de déshydratation ! Si le retour à la position initiale de la peau est inférieur à une seconde c’est le signe d’une déshydratation légére (0 à 2%), si le retour du pli cutané est supérieur à 3 seconde je vous invite à faire le même test sur l’avant bras. S’il y a un pli sur l’avant bras, c’est à dire un retour de la peau à la position initial qui n’est pas instantané, faite le également sur l’épaule, le torse et le dos. Cela vous donnera une idée de la gravité de la déshydratation. Le corps puisent toujours l’eau en premier à la périphérie donc dans les mains et les pieds.

4. Alors déshydraté ou pas ? Résultats et mise en balance

  • Vous n’avez pas de symptômes, vous avez une diurèse dans la norme pour votre poids et vous n’avez pas de pli cutané ! Bravo vous êtes en pleine forme. Continuez. Vous pouvez toujours lire la suite pour votre culture et votre curiosité.
  • vous n’avez pas de symptômes mais vous avez un pli cutané et une diurèse trop basse ou trop élevée : vous êtes déshydraté mais votre rythme de vie ne révèle pas encore de symptômes. Je vous invite à lire la suite, à suivre les conseils avant de consulter préventivement un ostéopathe ou tout autre thérapeute afin de faire le point.
  • vous avez des symptômes avec un pli cutané et une diurèse trop haute ou trop basse : il est important de commencer par réhydrater votre corps avant toute autre thérapie afin d’éliminer les symptômes purement liés à la déshydratation et d’offrir le meilleur potentiel de réussite à l’ostéopathe ou tout autre thérapeute que vous ne manquerez pas de consulter impérativement.

Comment vous ré – hydrater ?

Vous êtes déshydraté ! Buvez … en réévaluant et consultez !

En premier, boire pour uriner !

En second, compenser les boissons qui déshydratent !!!

Enfin, peut-être apporter un peu de sel à votre corps …

1. Boire pour uriner !

Le conseil ici tient dans le fait qu’il n’y a plus de recommandations de quantités d’eau à boire par jour mais bien une auto gestion en fonction du climat, de l’activité physique et des caractéristiques personnelles.

Cette auto gestion est simplifiée en contrôlant « à la louche » la quantité d’urine sur 24 h.

2. Compenser les boissons qui déshydratent

Attention, comme vu ci dessus. Certaines boissons font qu’on urine plus que ce qu’on a bu ! Donc on perd de l’eau. Ce sont les boissons dites « diurétiques ». Elles comprennent les thés et les tisanes, le cafés, l’alcool et les boissons avec sucre ajouté. Il convient donc de compenser les pertes. En sommes, je bois un thé ou une tisane, je bois un verre d’eau. Je bois un café, je prends un verre d’eau. Une dose d’alcool ou une boisson sucrée, un verre d’eau.

3. Si et seulement si ce n’est pas suffisant ! rajouter du sel.

Le sel de la vie !

Sans sel pas de vie, avec trop de sel pas de vie ! C’est une question d’équilibre …

Ces trois points sont à suivre dans cet ordre et la diurèse doit toujours rester dans les normes indiquées ci dessus. Dans ces conditions et uniquement à celles-ci je vous invite à évaluer votre quantité de sel journalier et à envisager d’augmenter cette quantité en maintenant toujours votre quantité d’urine avec un apport suffisant d’eau.

De la prudence avec le sel, parce que nous savons que l’excès de sel provoque des maladies cardio-vasculaire importantes et trop fréquentes dans nos pays occidentaux. D’où les recommandations sanitaire : « Ne pas manger trop gras, trop salé, trop sucré ».

Pas trop, ne veux pourtant pas dire pas du tout ! En effet, l’expression : « le sel de la vie » n’est pas une erreur dans la langue française. Nous avons besoin de sel pour garder l’eau dans notre corps. Pour être précis, correctement hydraté et sans pertes de sel, nous récupérons tout le sel pour le réutiliser. Donc pas besoin d’en rajouter trop. Par contre, sueur salée, diarrhée, vomissements, …, bref lorsqu’il y a eu déshydratation il y a eu perte de sel (sodium) car la quantité de sel par litre d’eau dans notre corps est une constante. Donc pour vous réhydratez, il vous faut du sel ! Assurez vous simplement de ne pas en prendre déjà de trop.

6 grammes de sel par jour est la recommandation santé pour un adulte sain. La consommation moyenne actuelle est de 12 gr/jour ce qui signifie que certains sont plus proche de 20gr/jour et d’autres de zéro. Et vous où êtes vous ?

Petit apparté pour les hypertendus (HTA) au régime sans sel. Vérifiez votre hydratation (diurèse, boisson déhydratante et pli cutané (comme ci dessus)) vous êtes susceptible d’avoir des surprises. Dans tout les cas d’HTA, ne faites pas trop de changements sans demander conseil à un professionnels de la santé en qui vous avez confiance.

Enfin, si vous êtes amenés à augmenter votre consommation de sel pour garder l’eau et vous réhydrater, je vous conseille d’être suivi médicalement régulièrement et de ne pas prolonger l’apport supplémentaire de sel indéfiniment. Arrêtez l’apport supplémentaire dès que vous ne percevez plus d’amélioration. Si le pli cutané et/ou les symptômes persistent consultez votre ostéopathe et votre médecin, leur expertise vous éclairera d’avantage en passant sur les médecines de second niveau (l’alimentation) et de troisième intention (ostéopathie, médecines, …).

Vous êtes hydraté ! Bravo !

Suivez les conseils ci dessus pour vous évaluer de temps en temps afin d’ajuster et de consulter préventivement afin d’éviter l’apparition des symptômes.

Synthèse sur l’hydratation à télécharger

Voici un résumé de ce que nous venons de voir que vous pouvez télécharger ou imprimer.

http://osteopathe-otten.fr/wp-content/uploads/2019/08/Hydratation.pdf

Je vous souhaite une longue vie en santé !

Boris Otten Ostéopathe DO

Canicule ! Hydratez-vous ! Avant, pendant, après ! Conseils pratiques …

Bonjour à toutes et tous,

 

C’est la canicule, elle est passée, elle va peut être revenir. Quoi qu’il en soit nos corps ont souffert, souffre ou vont encore souffrir de la chaleur !

 

En attendant un article plus complet sur le sujet voici déjà quelques conseils pour personnaliser votre consommation d’eau en fonction de vos besoins.

 

Nos besoins en eau ne sont pas les mêmes d’un étre humain à l’autre.

 

Voici un PDF à imprimer recto verso et à diffuser autant que possible.

 

Bon hydratation

 

Bon été

 

Boris OTTEN

 

Hydratation

Par admin2981, il y a